Dans le cadre de sa politique de valorisation des résultats de la recherche, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS), par le biais de la Direction Générale de la Recherche et de l’Innovation (DGRI) et de sa Direction de la Valorisation et de l’Innovation (DVI), a organisé un atelier national sur la chaîne de valeur du maïs. Tenue les 15 et 16 octobre 2025 à l’Université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo, cette rencontre a réuni chercheurs, producteurs, transformateurs et acteurs privés autour d’un même objectif : identifier des solutions innovantes pour renforcer la compétitivité et la durabilité de cette culture stratégique. A travers ce cadre d’échanges et de partenariats, le MESRS entend faire de la recherche et de l’innovation de véritables leviers pour surmonter les défis qui freinent encore le plein essor du maïs en Côte d’Ivoire.
La cérémonie d’ouverture a débuté par les mots de bienvenue de l’institution hôte, prononcés par le Docteur KOUAMÉ Adonis, Vice-Président de l’Université Peleforo Gon Coulibaly, en charge de la Recherche, de l’Innovation Technologique et des Relations Extérieures. Les mots de bienvenue dans la cité de Korhogo ont ensuite été adressés par la Docteure SORO Farah, 3ᵉ Adjointe au Maire de la commune. Le discours d’ouverture a été lu par le Professeur KONE Tidiani, Directeur Général de la Recherche et de l’Innovation. Le Professeur KONE Tidiani a rappelé que « le maïs constitue aujourd’hui une culture stratégique pour la Côte d’Ivoire et pour l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest. Il est un aliment de base pour nos populations, transformé en de multiples produits consommés quotidiennement. Il est également une matière première essentielle pour l’alimentation animale, notamment dans l’élevage et la filière avicole en pleine expansion dans notre pays. Enfin, il représente une source de revenus et d’emplois pour des milliers de producteurs, de commerçants et de transformateurs. Toutefois, cette filière fait face à de nombreux défis : variabilité climatique, sécheresses récurrentes, accès limité aux semences de qualité et aux intrants, faibles rendements, pertes post-récoltes, contraintes de stockage et de conservation, volatilité des prix et manque de structuration des circuits de commercialisation.»
Pendant deux jours, la cinquantaine de participants a pris part à une conférence inaugurale, trois panels et des travaux en groupes thématiques. Ces échanges ont permis de formuler des recommandations opérationnelles selon les maillons de la filière (production, transformation, commercialisation) et d’élaborer une feuille de route. L’atelier a ainsi posé les bases d’une plate-forme d’échanges et de partenariats multi-acteurs où les chercheurs, les organisations professionnelles, les établissements financiers et les ministères sectoriels pourront mutualiser leurs expériences et leurs propositions.
A travers de telles initiatives, le MESRS entend renforcer les passerelles entre la recherche et le monde socio-économique. Son ambition, portée par la DGRI et la DVI, est de favoriser la création de véritables plateformes de collaboration entre chercheurs, producteurs, transformateurs et entreprises, afin de stimuler l’innovation et de dynamiser les chaînes de valeur agricoles, notamment celle du maïs, en Côte d’Ivoire.
Source : enseignement.superieur.ci
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