Enseignement Supérieur / Ouverture de la 18ème édition du Congrès International du Transhumanisme 2025

La salle de conférence de la Poste de l’Université Felix Houphouët Boigny de Cocody a servi de cadre à la Conférence inaugurale de la 18^ème édition du Congrès International du Transhumanisme 2025 ce jeudi 27 novembre.

« Transhumanisme et développement de l’Afrique », c’est le thème central de ce tout premier congrès tenu sur le continent Africain sous le regard des personnalités du monde universitaire

Au nom du professeur Ballo Zié, président de Université Félix-Houphouët-Boigny de Cocody, Kouadio Koffi Decaird, Chef de département de Philosophie s’est félicité de la tenue de ce congrès qui, pour lui, vient contribuer l’expression totale de la pensé. Et de soutenir que le transhumanisme pose la problématique de l’avenir de la nature humaine.  « C’est une préoccupation philosophique » dira-t-il avant de donner le top départ de ces assises.

Josué Yoroba Guébo, Enseignant-chercheur, Maître de conférences au département de philosophie à l’université Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan, par ailleurs, Président du Comité d’Organisation de cette 18^ème édition a posé les bases de la première journée. Président de la Société Ivoirienne de Transhumanisme (SIVOT), Josué Guébo a donné les motivations de ce congrès.

Selon lui, ce congrès se propose de replacer l’Afrique au cœur d’un débat technologique. Pointant du doigt le thème de cette rencontre d’idées et de réflexions, il rappelle que cela pose une question politique majeure et engage une interpellation éthique profonde.

« L’Afrique ne peut pas se permettre d’être une terre de consommation. » A déclaré, tout droit dans ses bottes le président de la SIVOT. Il n’a pas manqué de souligner que l’Afrique devra devenir une terre de création, d’expérimentation technologique, d’innovation.

« L’Afrique ne peut pas se contenter d’acheter des technologies importées. Elle doit inventer les siennes. » A-t-il fait savoir.

Premier Africain à avoir introduit le transhumanisme en terre africaine en 1980, Pr Ebénézer Njoh Mouellé, s’est appuyé sur la thématique intitulé ; « Comment l’augmentation des capacités peut-elle servir le développement de l’Afrique ? A cette interrogation, le Professeur Ebénézer Njoh Mouellé, répond tout simplement le transhumanisme met l’accent sur l’augmentation des capacités de chaque homme qui le veut, grâce à   quatre domaines identifiés, les nanotechnologies, les biotechnologies, l’intelligence artificielle et la connaissance des sciences du cerveau, le fonctionnement du cerveau humain.

Cette rencontre a été soutenue par JD Éditions, une maison d’édition citoyenne. Représentant Jean Derbé, Directeur Général de JD Éditions, Gréki Marie Paule, Secrétaire Générale du Group JD Holding, a donné les motivations qui poussent cette maison d’édition à joindre son image à ce congrès.

Selon elle, le thème de ce Congrès, « Transhumanisme et développement de l’Afrique, exprime cette volonté de penser l’avenir à partir des réalités, des valeurs, des défis et des ambitions. Elle ajouta ensuite que JD Éditions est donc honoré de soutenir cet effort de réflexion collective, qui place l’Afrique au cœur du débat mondial sur le devenir de l’humain.

Un peu plus loin, la représentante du Directeur Général de JD Éditions, le transhumanisme va au-delà de la question technologique pour être une question de sens.

« En effet, l’avenir qui se dessine exige plus que des machines performantes, car il requiert une vision éthique, philosophique, culturelle, profondément humaine. » A-t-elle affirmé.

Notons que  la 18^ème édition du Congrès International du Transhumanisme 2025 débutée ce jeudi 27 novembre prend fin le vendredi 28 novembre.

Source : jdmagazinetv.net