Un atelier de réflexion visant à renforcer et étendre à l’échelle nationale le programme d’éducation à la santé en milieu scolaire, à travers l’initiative Adolescents et Développement (ADODEV), a été ouvert le lundi 11 août 2025 à Yamoussoukro, sous l’égide du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (MENA).
L’objectif général est d’accélérer la transformation du programme afin de le positionner comme un levier d’équité, d’innovation et de résilience pour les adolescents à l’horizon 2030. Trois objectifs spécifiques sont fixés, à savoir analyser les acquis et défis du programme actuel, définir une vision stratégique partagée pour son extension à l’échelle nationale et élaborer une feuille de route 2026–2030 incluant interventions, partenariats et mécanismes de suivi.
Selon le coordonnateur du programme d’éducation et santé en milieu scolaire, Mathurin Séhi, l’initiative ADODEV, déployée dans 13 directions régionales, a touché près de 792 000 élèves au cours de l’année scolaire 2024-2025, ainsi que de nombreux parents d’élèves. À partir de la rentrée 2025-2026, l’objectif est de « saturer » les directions régionales de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (DRENA) couvertes en étendant les activités à tous les lycées et collèges.
Il a toutefois souligné des contraintes, notamment le renouvellement fréquent du personnel formé, les difficultés de mobilité des coordonnateurs régionaux et le manque de moyens logistiques pour la supervision.
Pour la directrice de cabinet adjointe du MENA, Anastasie Kakou Sepou, l’initiative ADODEV est « essentielle pour la santé et l’avenir des jeunes », car elle traite des questions de comportements à risque, de santé sexuelle et reproductive, de prévention des maladies transmissibles et de lutte contre les grossesses en cours de scolarité.
Elle a insisté sur l’importance d’une sensibilisation accrue et de l’implication de tous les acteurs ,encadreurs, chefs d’établissement, élèves ,afin que les jeunes adoptent des comportements responsables et puissent poursuivre leurs études dans de bonnes conditions.
Les travaux de l’atelier, qui réunissent responsables éducatifs, partenaires techniques et financiers et acteurs communautaires, doivent aboutir à des recommandations concrètes pour un passage à l’échelle du programme d’ici 2030.
Source : AIP
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