Enseignement technique / Un atelier de validation du rapport provisoire du Cadre National de Certification

Le ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage (METFPA) a procédé ce mardi 28 octobre 2025 à l’ouverture officielle de l’atelier de validation du rapport provisoire du Cadre National de Certification (CNC).

Cette rencontre, tenue au Golden Hôtel de Grand-Bassam, marque une étape majeure dans la réforme du système de formation et de qualification.

Soutenu par la Banque mondiale à travers le Projet Emploi Jeunes et Développement des Compétences (PEJEDEC – Phase 3), le Cadre National de Certification permettra d’harmoniser les diplômes, de renforcer la mobilité professionnelle et de faciliter la reconnaissance internationale des qualifications ivoiriennes, contribuant ainsi à une meilleure employabilité des jeunes et à une plus grande compétitivité nationale.

Représentant N’Guessan Koffi, ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage, Sangaré Moustapha a rappelé dans son allocution que la mise en place du CNC s’inscrit dans la vision du Gouvernement ivoirien de bâtir un système éducatif et de formation cohérent, inclusif et orienté vers l’emploi.

« Le CNC est un outil stratégique qui constituera la pierre angulaire de la réforme de notre système de qualification et de certification. Il vise à assurer la lisibilité, la cohérence, la comparabilité et la reconnaissance des différents diplômes, titres et certificats délivrés », a déclaré le directeur de cabinet du ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage. Poursuivant, Sangaré Moustapha a indiqué que le rapport apportera plus de transparence et d’efficacité dans la reconnaissance des diplômes en Côte d’Ivoire.

« Nous avons plusieurs entités qui délivrent des diplômes et certificats, mais sans correspondance claire entre les niveaux. Le CNC va venir réglementer tout cela et rendre nos diplômes plus visibles et plus lisibles », a-t-il expliqué.

Il a également souligné l’importance du dispositif pour la mobilité professionnelle et internationale :

« Avec ce cadre, les entreprises sauront mieux situer les niveaux de qualification, et nos partenaires à l’étranger pourront reconnaître plus facilement la valeur de nos diplômes. »

Le CNC devrait ainsi devenir un outil de pilotage des compétences, favorisant la valorisation du capital humain et la compétitivité économique du pays.

Durant trois jours, les participants à l’atelier sont appelés à :

• Examiner la structure et les niveaux de certification proposés ;
• Évaluer la cohérence du cadre avec les politiques nationales de formation et d’emploi ;
• Et formuler des recommandations pour l’adoption définitive du rapport.

« Ce cadre ne doit pas être la propriété d’un seul ministère, mais l’architecture de référence de toute la République en matière de qualification professionnelle », a insisté Moustapha Sangaré.

Source : jdmagazinetv.net