Le Ministère de la Santé, à travers la Direction générale de la Santé publique (DGSP) organise du 1er au 14 septembre, l’atelier de la cinquième cohorte de formation en épidémiologie de terrain de niveau intermédiaire, à Koudougou.
Présidé par le Directeur général de la Santé publique, Dr Joseph Soubeiga, cet atelier de formation vise à renforcer les compétences des professionnels de la santé humaine, mais également celles des acteurs des secteurs animal et environnemental, afin d’optimiser l’utilisation des données sanitaires dans la prise de décision.
La formation permettra aux participants de perfectionner la collecte et l’analyse des données, d’améliorer leurs capacités à interpréter et communiquer les informations sanitaires, et de développer leurs compétences d’intervention lors des flambées épidémiques ou face à d’autres menaces pour la santé publique.
Selon Dr Soubeiga, « l’épidémiologie de terrain constitue un pilier essentiel pour détecter précocement les menaces sanitaires et y répondre efficacement ». Il a ajouté que cette initiative vise également à améliorer la coordination entre les secteurs de la santé humaine, animale, environnementale et militaire, dans une logique de surveillance intégrée. Elle contribue ainsi à renforcer la résilience du système de santé et à mieux protéger les populations contre les épidémies.
Pour l’un des mentors de la session, Dr Boureima Kouraogo, cette formation est capitale, car elle permet de renforcer les compétences des acteurs de santé dès le niveau de base, notamment au sein des districts. Les agents formés peuvent ainsi détecter rapidement les problèmes sanitaires, assurer toutes les étapes de la surveillance et apporter une première réponse avant l’intervention des niveaux régional et central.
Les participants ont jugé la formation très enrichissante. Pour Dr Jules Valery Dounsoe Bonzi, elle arrive à point nommé pour renforcer les capacités face aux défis sanitaires actuels. Elle permettra de mieux gérer les situations épidémiologiques, qu’elles soient localisées ou de grande ampleur, et de répondre efficacement aux incidents impactant la santé publique.
La cinquième cohorte a bénéficié de l’accompagnement technique du Centre de contrôle des maladies d’Atlanta sous l’expertise du réseau africain d’épidémiologie de terrain (AFNET) et du financement de fonds pandémiques via l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Source : MshpBurkina
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