Santé : Burkina Faso / Lutte contre le cancer du col de l’utérus : Les acteurs s’engagent pour une meilleure prise en compte des filles non scolarisées dans la vaccination

Le Ministère de la Santé, à travers la Direction de la prévention par les vaccinations (DPV), organise du 21 au 22 août 2025 à Loumbila, un atelier consacré à l’identification et à l’énumération des filles non scolarisées dans le cadre de la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) dans la région du Kadiogo.

L’ouverture de l’atelier a été présidée par Mme Aissata Angelina Traoré, Secrétaire générale de la région du Kadiogo, représentant le Gouverneur. Elle a souligné que cette initiative vise à garantir l’équité dans l’accès à la vaccination contre le HPV, en particulier pour les filles non scolarisées, souvent en marge de cette vaccination.

Elle a également rappelé que le papillomavirus humain est l’un des principaux facteurs de risque du cancer du col de l’utérus, une maladie qui demeure une cause majeure de mortalité chez les femmes au Burkina Faso. « Cet atelier constitue une opportunité précieuse de réflexion collective et participative pour définir des stratégies adaptées afin d’identifier et d’atteindre les filles non scolarisées, de sorte qu’aucune ne soit laissée pour compte », a-t-elle indiqué.

Dr Cédric Nanema, représentant la DPV, a pour sa part salué la forte mobilisation des acteurs régionaux et locaux. Il a insisté sur la nécessité d’une synergie entre services de santé, autorités locales, leaders communautaires et partenaires techniques afin de renforcer l’identification et l’énumération de la cible.

Durant les travaux, les participants vont explorer les défis liés à l’identification et au dénombrement des filles non scolarisées, analyser les approches existantes de cartographie et de vaccination, et proposer des stratégies visant à améliorer les pratiques afin d’accroître la couverture vaccinale.

À travers cette initiative, le ministère de la Santé réaffirme son engagement à faire de la vaccination contre le HPV un levier majeur dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus et à promouvoir l’équité en santé. L’activité a bénéficié de l’accompagnement technique et financier de l’ONG PATH.

Source : MshpBurkina