En finançant ce projet pionnier, le FONSTI a permis l’élaboration de la première carte génétique HLA de la population ivoirienne, un outil indispensable pour les transplantations, la prise en charge des cancers, des maladies immunologiques et des hémoglobinopathies.
La Professeure Niandolo Rose, représentant le Secrétaire général du FONSTI, a souligné l’importance de cette étape :« Cette étude nous offre une compréhension fine de l’identité génétique ivoirienne, essentielle pour mieux traiter des pathologies complexes. »

Sous la direction du Prof Liliane Siransy, le typage réalisé sur plus de 400 donneurs a révélé une diversité génétique exceptionnelle et une découverte spectaculaire : un nouvel allèle HLA jamais identifié auparavant dans le monde, désormais reconnu par les instances internationales.
Une première dans l’histoire biomédicale du pays, qui inscrit la Côte d’Ivoire sur la carte mondiale de l’immunogénétique.
Jusqu’ici, les tests HLA nécessaires aux greffes devaient être réalisés à l’étranger, générant des coûts et des délais critiques pour les patients. Désormais, grâce au soutien du FONSTI, le CNTS-CI dispose des capacités scientifiques et techniques pour assurer localement ces analyses vitales.
Le Directeur général, le Prof Sékongo, l’a confirmé : Le laboratoire national HLA sera pleinement opérationnel en 2026, un pas décisif vers une autonomie médicale et la création d’un pôle régional d’excellence.

Ce projet exemplaire attire l’attention et la collaboration de grandes institutions internationales :
Établissement Français du Sang; Université de Genève; Laboratoire Werfen
Une preuve supplémentaire que les financements du FONSTI catalysent des partenariats scientifiques de premier plan. L’appel du Prof Siransy « Il ne faut pas nous arrêter là » résonne comme un engagement collectif.
Le FONSTI confirme sa mission : soutenir une recherche innovante, durable et alignée sur les besoins réels des populations, pour un impact concret sur la société.
Cet atelier marque un tournant décisif : la Côte d’Ivoire se dote désormais des outils scientifiques nécessaires pour réaliser ses propres greffes, mieux diagnostiquer, mieux traiter, et renforcer sa souveraineté sanitaire.
Source : enseignement.superieur.ci

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