La 3e édition du bilan de santé annuel et gratuit initié par la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’État de Côte d’Ivoire (MUGEF-CI) a connu une forme mobilisation, vendredi 19 et samedi 20 septembre 2025 dans les communes de Cocody et de Marcory.
Cette initiative gratuite de dépistage préventif a mobilisé de nombreux fonctionnaires, en activité comme à la retraite.
À la PMI du quartier Blockhauss, à Cocody, les bâches installées pour l’occasion ont été prises d’assaut dès les premières heures de la matinée.
Les participants ont suivi un parcours structuré allant de l’enregistrement jusqu’aux prélèvements, permettant de détecter de nombreuses pathologies telles l’insuffisance rénale, diabète, hypertension artérielle, hépatites B et C, et autres maladies métaboliques.
« Mieux vaut prévenir que guérir », a confié Yao Moïse, retraité sexagénaire, satisfait d’avoir accompli l’ensemble du processus.
Le lendemain, samedi, l’hôpital général de Marcory a connu une affluence record dès 8 heures.
Des files d’attente se sont formées devant l’entrée principale, traduisant l’engouement des fonctionnaires pour ce rendez-vous désormais attendu.
Selon le médecin référent de la MUGEF-CI pour ce site, Dr Tchiny N’Dri Koutoua, cette campagne vise à détecter précocement les anomalies et les maladies silencieuses afin de débuter une prise en charge avant l’apparition de complications graves .
« Les maladies cardiovasculaires et le diabète ne concernent plus seulement les plus de 45 ans. Nous enregistrons des cas dès 35 ans. Ces bilans permettent d’anticiper, d’adopter de meilleures pratiques de santé et de sauver des vies. », a justifié Dr Tchiny.
Sur place, l’ambiance était à la fois studieuse et conviviale. Prise de tension artérielle, analyses sanguines et urinaires, sensibilisation sur l’importance du dépistage préventif, tout y était pour garantir une santé parfaite aux fonctionnaires et agents de l’Etat.
« Chaque année, je participe à ce bilan. C’est rassurant de savoir où nous en sommes avec notre santé et cela nous incite à agir avant qu’il ne soit trop tard », témoigne Yobua Kouassi Jean-Jacques, enseignant.
Pour sa part, Kouakou N’Guessan Adèle, fonctionnaire au ministère de l’Éducation, se félicite de cette opportunité.
« C’est la première fois que je bénéficie d’un bilan de santé complet. Nous, les femmes, avons tendance à repousser les examens, mais cette campagne nous encourage à prendre soin de nous. », s’est-t-elle réjouie.
Cette 3ᵉ édition connaît une participation en nette progression. À Marcory, où 200 personnes étaient attendues, le seuil a été largement dépassé avec plus de 50 participants par jour. À l’échelle nationale, ce sont environ 17 000 fonctionnaires qui ont répondu à l’appel, contre 15 000 lors de l’édition précédente.
Source : AIP
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