Le département de Niakara (Centre-nord, Hambol) connaît une avancée majeure dans la lutte contre le paludisme chez les enfants, grâce à l’appui financier et technique des États-Unis.
Une mission de l’ambassade américaine, conduite par la chargée du département santé, Bibola NGalamulumé, a constaté mardi 26 août 2025 les résultats concrets de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) lancée cette année.
Le paludisme demeure la principale cause de mortalité infantile en Côte d’Ivoire, mais les premiers résultats enregistrés à Niakara donnent des raisons d’espérer. Selon les données locales, les cas de paludisme chez les enfants de trois à 59 mois ont chuté de plus de 80 % par rapport à 2024, confirmant l’efficacité de la CPS.
Dans les villages d’Arikokaha et de Badiokaha, où la mission s’est rendue, l’impact de la campagne est particulièrement visible. À Badiokaha, le chef du village, Adama Koné, a salué cette initiative qui, selon lui, soulage les familles. « Un enfant en bonne santé, c’est une garantie d’épargne et surtout une source de sérénité pour les parents », a-t-il affirmé, réitérant l’engagement de sa communauté à s’approprier cette stratégie préventive.
Pour Mme NGalamulumé, l’adhésion des autorités administratives, des chefs traditionnels, des leaders communautaires et des agents de santé constitue la clé du succès. « L’année 2025 marque la première campagne de prévention du paludisme saisonnier à Niakara. Avec un financement continu, d’autres campagnes suivront afin de protéger encore plus de familles », a-t-elle déclaré, se félicitant du dynamisme local.
En protégeant les enfants de moins de cinq ans, la CPS contribue non seulement à sauver des vies, mais aussi à renforcer la résilience des communautés rurales face à ce fléau endémique. L’expérience de Niakara illustre qu’une alliance forte entre partenaires internationaux, autorités locales et populations peut faire reculer durablement le paludisme en Côte d’Ivoire.
Source : AIP
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