Lors du conseil de cabinet tenu ce lundi, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, a présenté les avancées de la réforme en cours du système de master en Guinée. Saluant l’effort des équipes dans la production des rapports sectoriels, il a appelé à maintenir l’élan réformateur engagé depuis plusieurs mois.

Au cœur des travaux, la restructuration des masters autour de trois piliers majeurs :
●un pilotage académique unifié, pour garantir cohérence et qualité scientifique ;
●l’équité de genre, encadrée par la règle « cinq femmes – cinq hommes » par promotion ;
●un plafonnement des frais d’accès fixé à 5 millions GNF.
Le ministre a rappelé l’exigence de viabilité académique et financière des programmes, précisant qu’« un master ne saurait fonctionner sans ressources pédagogiques adéquates ; le cas échéant, il doit être suspendu pour garantir la qualité ».
À ce stade, 2 400 places de master ont été ouvertes dans les institutions universitaires du pays, avec un mécanisme d’accès progressif. Les places restantes seront mises à disposition des cadres de l’administration publique désireux de renforcer leurs compétences, conformément à l’orientation du ministère visant à aligner l’offre de formation sur les besoins du développement national.
L’ambition gouvernementale assume une vision à moyen terme : porter la capacité d’accueil à 10 000 places d’ici 2026, dans le but de former davantage de profils spécialisés, renforcer l’économie du savoir et soutenir la montée en compétences du capital humain guinéen.
Source : MESRSIGN

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