Côte d’Ivoire / L’AIP honore la mémoire du journaliste Kouamé Koyé Rémi engagé pour les autres

 Le personnel de l’Agence ivoirienne de presse (AIP) s’est recueilli, lundi 24 mars 2025, à la mémoire de feu Kouamé Koyé Rémi, chef du bureau régional d’Odienné, disparu le 17 février 2025 des suites d’un malaise.

La cérémonie, ponctuée de témoignages poignants et d’un piquet d’honneur, a enregistré la présence du directeur général de l’AIP, Fausséni Dembélé. Citant Lamartine, le DG a déclaré  qu’un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. »

Puis, dans une prière recueillie, il a ajouté que ” les mots ne sauraient remplacer un homme. Mais Rémi était un croyant fervent, et dans la foi, tout est possible. Puisque tout repose sur Dieu, le Créateur, l’Omniscient, le Tout-Puissant et le Miséricordieux, je confie sa famille à Sa divine protection. Qu’Il veille sur son épouse, ses enfants, ses frères, ses sœurs et ses parents”.

M. Dembélé a également appelé à la résilience pour les collaborateurs de l’AIP, les invitant à poursuivre l’œuvre à laquelle Rémi a consacré sa vie jusqu’à son dernier souffle.

Décrit comme un « brave serviteur de son prochain » par le journaliste-reporter Gilles Kouassi, le défunt a été honoré lors d’une cérémonie empreinte d’émotion au siège de l’AIP à Abidjan-Plateau, en présence de sa famille endeuillée.

« Va en paix, noble serviteur des autres ! Va en paix, fidèle serviteur de l’État ! », a lancé, la voix tremblante, M. Kouassi, rendant hommage à son prédécesseur et collègue.

Plusieurs voix se sont élevées pour célébrer la mémoire de ce journaliste et syndicaliste engagé, dont le combat infatigable pour la justice sociale et les droits des travailleurs a marqué les esprits.

« Homme de principes, il n’a jamais craint de prendre la parole, de défendre ses collègues ou d’interpeller la hiérarchie dès qu’il s’agissait d’améliorer les conditions de travail au sein de l’AIP. Son engagement, son courage et sa détermination en ont fait une figure respectée, un pilier du syndicalisme dans notre institution », a souligné, la  responsable du personnel, Blé Marie-Jeanne.

Philomène Kouamé, journaliste au service économie, a évoqué avec nostalgie le charisme et la sagesse de Rémi Kouamé, qui savait, comme nul autre, désamorcer les tensions et trouver des solutions là où d’autres ne voyaient que des obstacles.

« Quelle que soit la situation, il trouvait toujours les mots justes pour apaiser et rassembler. C’était une force tranquille, capable de convaincre sans élever la voix, de fédérer sans imposer », a confié celle qui l’a côtoyé lors d’une formation en journalisme reporter d’images  (JRI), à l’Institut polytechnique des sciences et techniques de la communication (ISTC).

« Qu’il est douloureux de voir s’en aller un ami si cher… Rémi, que ton souvenir ne nous quitte jamais », a murmuré, ému, Hubert Assin, rédacteur en chef chargé des correspondants pigistes.

Des représentants de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) et de nombreux confrères ont assisté à cet hommage solennel.

Kouamé Koyé Rémi sera inhumé samedi 29 mars à Fronobo, son village natal, après  l’enlèvement  du corps, prévue vendredi 28 mars à la morgue de Bongouanou.

Source : AIP