Burkina Faso / Réduction massive des retards académiques : 92,5 % des filières publiques désormais normalisées

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Pr Adjima THIOMBIANO a animé, ce lundi 13 octobre 2025, une conférence de presse à l’Université Nazi BONI (UNB) à Bobo pour faire le point de la situation de la normalisation des années académiques dans les universités publiques du Burkina-Il ressort que la situation de normalisation des années académiques a atteint la barre de 92,52% au 30 septembre 2025 contre 81,30% au 30 septembre 2024.Un taux satisfaisant pour le Pr Adjima THIOMBIANO qui a félicité et salué l’engagement de tous les acteurs qui a permis de réaliser ce résultat.

Entouré de ses proches collaborateurs et de tous les Présidents d’universités publiques, le Pr Adjima THIOMBIANO a fait le point des différentes avancées enregistrées ces derniers temps grâce à des initiatives telles que l’instauration des cours de vacances et la réalisation de plusieurs infrastructures universitaires.

Ainsi, sur un total de 321 filières dans nos Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche (IESR), 60 filières (18,69 %) étaient en retard à la date du 1er octobre 2024, a souligné le ministre.

Du 1er octobre 2024 au 31 juillet 2025, 16 filières sur 60 (26,67%) ont été normalisées.

Du 1er août au 30 septembre 2025 (2 mois de vacances), 20 filières sur les 60 soient 33,33% ont été normalisées.

La situation globale de toutes les IESR au 30 septembre 2025 montre 297 filières (92,52%) sont en situation académique normale contre 261 filières (81,30%) au 30 sept 2024 ;

A la date du 30 septembre 2025, 24 filières sur les 321 (07,48%) accusent encore un retard.

Au regard de ces résultats satisfaisants, le ministre a tenu à saluer les efforts consentis par tous les acteurs pour y parvenir « Nous tenons à rendre un vibrant hommage aux enseignants chercheurs, aux enseignants hospitalo-universitaires, aux chercheurs, au personnel ATOS, aux étudiants et à toute l’administration qui ont fait preuve de responsabilité, d’engagement, d’abnégation et de patriotisme pour la normalisation de nombreuses filières », a relevé le ministre.

Malgré cette bonne performance, des efforts restent encore à faire pour en finir définitivement avec les retards et les chevauchements des années académiques dans nos universités, a souligné le Pr Adjima THIOMBIANO, car dira-t-il, quelques filières restent encore à être normalisées Il s’agit des universités suivantes :

Joseph KI-ZERBO : 13 filières (20%)

Nazi BONI : 05 filières (06,49%)

Norbert ZONGO : 4 filières (05,71%)

Thomas SANKARA : 01 filière (02,17%)

Université Virtuelle du Burkina Faso : 01 filière (07,69%).

Le ministre a également noté que les IESR qui ne connaissaient pas de retards à l’issue de l’année académique écoulée et qui ont maintenu la dynamique sont :

– l’École Polytechnique de Ouagadougou (EPO) ;

– l’École Normale Supérieure (ENS) ;

– l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO (ULBO),

– l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI (UYAT).

Il a donc félicité l’Université Daniel Ouézzin COULIBALY (UDOC) qui a rejoint désormais les universités ayant normalisé les années académiques de l’ensemble de leurs filières.

Au cours de cette conférence de presse, le ministre chargé de l’enseignement supérieur a exprimé sa gratitude à Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’État pour l’attention particulière accordée à l’éducation et à l’enseignement supérieur en particulier, et qui a fait de l’amélioration des conditions d’études dans nos universités une priorité en engageant des innovations et investissements massifs. L’une des réponses structurantes reste l’IPEQ, dont les premières infrastructures sont attendues pour janvier 2026.Cela viendra non seulement améliorer significativement les capacités d’accueil, mais surtout la qualité de notre enseignement supérieur, a-t-il reconnu.

Il a aussi traduit ses sincères remerciements à Son Excellence Monsieur le Premier ministre, chef du gouvernement, pour son engagement constant pour la formation et l’enseignement supérieur, ainsi qu’à ses homologues, membres du gouvernement pour leur accompagnement.

Source : mesrsi