Au Sommet mondial sur l’enseignant, la ministre Mariatou Koné porte la voix de l’Afrique pour une éducation inclusive et de qualité.

Cette session plénière s’est tenue au siège de la Commission Économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes.

Selon la Directrice Générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay , elle vise à mettre en place une politique cohérente et impactante en vue de faire face à la pénurie d’enseignants et améliorer leurs conditions de travail.

L’intervention de la Ministre Mariatou Koné a mis en lumière les défis surmontés par la Côte d’Ivoire et a proposé des solutions concrètes, tout en soulignant l’importance d’une coopération internationale renforcée et d’un engagement durable des gouvernements.

L’Afrique face à la pénurie d’enseignants : le modèle ivoirien La Ministre a exprimé sa gratitude à l’UNESCO

pour la cadre de réflexion sur la problématique qui les réunit à Santiago, Chili.

la Côte d’Ivoire connaît également cette difficulté, qui selon la Ministre est due à deux causes majeures : les départs à la retraite et la dévalorisation de la profession.

Pour y faire face, le Gouvernement de Côte d’Ivoire a mis en œuvre des réformes audacieuses, mobilisant des ressources de l’État et de ses partenaires pour :

* La construction et la réhabilitation d’établissements.

* La mise à disposition de matériel didactique.

* La formation continue des enseignants.

* Une politique de régionalisation pour une meilleure répartition des enseignants.

Tout ceci, après avoir posé un diagnostic clair de la problématique de l’école, à travers les États généraux de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation.

La Ministre Mariatou Koné a souligné l’importance de l’amélioration des conditions de travail et de vie des enseignants.

Des mesures ont été prises, telles que le déblocage des avancements, l’augmentation des allocations familiales et le paiement d’un treizième mois. (⅔ du salaire de base). Elle a également précisé que des discussions avec les partenaires sociaux sont en cours pour améliorer davantage leurs conditions de vie et de travail.

Elle a insisté sur la nécessité d’un dialogue social constant et d’une reconnaissance publique du métier pour attirer et retenir les talents.

Un modèle de financement innovant et durable

Poursuivant, la présidente de la #Confemen professeur Mariatou Koné a mis en avant l’approche novatrice de la Côte d’Ivoire en matière de financement de l’éducation. Elle a notamment mentionné l’utilisation du Contrat de désendettement et de développement (#C2D), qui convertit la dette en investissement pour l’éducation, ainsi que les partenariats public-privé (#PPP) avec des entreprises du secteur du cacao à travers le projet #CLEF et des cofinancements avec des organismes comme le #GLPE (Groupe local de des partenaire de l’Education ).

Ces mécanismes de financement permettent à la Côte d’Ivoire d’introduire des outils pédagogiques modernes et d’assurer un suivi efficace des apprentissages.

L’écho des autres nations : Chili et Chine

Le président du Chili, Son Excellence Monsieur Gabriel Boric Font a plaidé pour un financement public fort de l’éducation, soulignant que celle-ci doit se baser sur l’inclusion et la cohésion sociale. Il a rappelé que l’éducation ne doit pas seulement transmettre le savoir, mais elle doit aussi contribuer à la paix.

De son côté, le ministre de l’Éducation chinois a souligné l’importance de l’éducation comme moteur du développement économique et social.Aussi , la Ministre Mariatou Koné a t’elle indiqué que la réussite de l’ODD4 dépend d’une synergie d’actions entre les gouvernements, les organisations internationales et le secteur privé.

Pour la Présidente de la CONFEMEN , le financement de l’éducation doit être considéré comme un investissement stratégique pour l’avenir de toute la société.

Source : educationcotedivoire