L’opération Zéro « clinique » illégale d’ici 2025 en Côte d’Ivoire », conduite de 2022 à 2025, a livré des résultats probants. Sur 80% des établissements sanitaires privés identifiés en 2022, exerçant initialement dans l’illégalité, 1 743 ont été fermés et plus de 1 500 ont reçu des arrêtés d’autorisation d’exercer. À ce jour, sur la base des 80%, aucune clinique n’exerce dans l’illégalité. Ce bilan a été présenté ce mercredi 23 décembre 2025 par Dr Bitty Marie-Josèphe, Directrice des Établissements Privés et Professions Sanitaires (DEPPS), lors d’une conférence de presse tenue au Novotel Abidjan-Plateau.
Cette vaste opération d’assainissement du secteur sanitaire privé a reposé sur une approche globale combinant sensibilisation, régularisation des établissements, digitalisation des procédures, immatriculation des Établissements sanitaires privés (ESPr) et conventionnement à la CMU, enregistrement des professionnels, mise en place d’un observatoire digital, ainsi que des actions de contrôle, de surveillance et de démantèlement.
Au terme de trois années d’actions soutenues sur le terrain, la DEPPS se félicite des avancées enregistrées. « Nous sommes aujourd’hui à zéro clinique illégale en Côte d’Ivoire sur les 80 % identifiés et annoncés au départ. Car d’une part, l’établissement est fermé un d’autre part, ils sont maintenant dans la légalité car, détenteur d’une autorisation. » , a déclaré Dr Bitty Marie-Josèphe, soulignant une évolution notable de l’encadrement du secteur privé de santé.
Selon elle, l’enjeu est désormais celui de la pérennisation des acquis. « La prochaine étape sera le suivi. Il est essentiel de maintenir la pression, d’impliquer les populations et de multiplier les actions de proximité pour détecter et fermer toute structure ne répondant pas aux normes », a-t-elle affirmé.
Dans cette dynamique, les salles de massage et d’esthétique figurent désormais parmi les cibles prioritaires. Classées comme établissements contribuant à la santé et au bien-être, certaines sont accusées de pratiques illégales, invasives, notamment dans le domaine dentaire. « Donc ces établissements, nous allons les fermer s’il le faut, fermer les services qui mènent de façon illégale pour que nous puissions avoir des soins sécurisés pour nos patients. », a prévenu la Directrice de la DEPPS.
À travers cette opération, le ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle (MSHPCMU), réaffirme son engagement à protéger les populations et à restaurer la crédibilité du secteur privé de la santé, au service d’un système sanitaire plus sûr, plus régulé et plus performant, en pleine complémentarité avec le secteur public dans toutes les régions.




Source : mshpcmu

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