Une réunion de coordination du projet « 2 heures pour la vie » s’est ouverte mardi 2 décembre 2025 à Yamoussoukro pour harmoniser les indicateurs et les plans d’action en vue d’atteindre les performances prévues dans la région sanitaire de Gbêkê d’ici fin 2026.
Financé par la société biopharmaceutique japonaise TAKEDA et mis en œuvre par l’UNFPA avec le ministère de la Santé, le projet couvre la période 2022-2026. Il vise à réduire la mortalité maternelle et néonatale en garantissant l’accès, en moins de deux heures, à des maternités offrant des soins obstétricaux et néonataux d’urgence. Les bénéficiaires identifiés sont 59 671 femmes enceintes, 790 agents de santé communautaire et 155 professionnels qualifiés.
Selon les responsables du programme, 145 agents de santé communautaire ont été formés en 2024. Plus de 1 000 femmes leaders participent aux comités de veille. Les plans de connexion des maternités périphériques aux maternités SONU et de référencement ont été actualisés. Les trois comités techniques (communication, innovation, suivi-évaluation) fonctionnent régulièrement. Un dispositif de suivi en temps réel a été déployé, incluant la distribution de smartphones et la prise en charge de la connexion.
L’évaluation à mi-parcours réalisée par une consultante internationale a formulé huit recommandations pour le réseau SONU, dont quatre exécutées, et six pour le volet communautaire, dont quatre mises en œuvre. Un atelier regroupant la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo s’est tenu à Cotonou pour harmoniser la documentation, les indicateurs et les approches techniques.
Pour 2025, les priorités portent sur le lancement de la télémédecine, l’application intégrale du plan de référencement, la formation à l’analyse du fichier de monitorage SONU et la consolidation des acquis. Les parties prenantes prévoient des stratégies ciblées pour optimiser l’impact durant la dernière année du projet.
Ouvrant la rencontre, les représentants du ministère de la Santé, de la direction régionale de Gbêkê et de l’UNFPA ont souligné les progrès réalisés depuis 2022 et ont appelé à poursuivre les efforts pour atteindre les objectifs.
La réunion de deux jours doit aboutir à une feuille de route intégrant les recommandations de l’évaluation à mi-parcours et celles issues de l’atelier de Cotonou.
Source : AIP

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