À la veille du scrutin présidentiel, la Coordination nationale pour l’éveil des parents d’élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CONEPEECI) met en garde contre une « manœuvre politique » visant à perturber le bon fonctionnement des établissements scolaires.
Elle appelle à la vigilance et à la responsabilité collective pour préserver la sérénité du système éducatif.
La Coordination nationale pour l’éveil des parents d’élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CONEPEECI) a vivement réagi, ce dimanche 12 octobre 2025, à la diffusion d’un communiqué attribué à une structure dénommée Association des Parents d’Élèves de Côte d’Ivoire (APECI), annonçant une prétendue paralysie des activités scolaires à compter du 13 octobre.
Dans un communiqué officiel signé de son président, Koné Gninlnagnon, la CONEPEECI qualifie cette sortie d’« intempestive et irresponsable », dénonçant une tentative de désinformation et de manipulation des parents.
Selon la CONEPEECI, l’APECI ne dispose d’aucune légitimité reconnue par le Ministère de l’Éducation nationale et ne représente ni les parents d’élèves, ni les comités de gestion d’établissements. « Il est fallacieux de prétendre parler au nom des parents d’élèves de Côte d’Ivoire », insiste la Coordination, qui rappelle que l’école ivoirienne bénéficie d’efforts soutenus de l’État pour en améliorer l’accès, la qualité et la sécurité.
La CONEPEECI s’interroge sur la coïncidence entre la publication du faux communiqué et la période électorale. Pour elle, « tout porte à croire qu’il s’agit d’une instrumentalisation de l’école à des fins politiques », visant à semer le désordre et à compromettre la quiétude des élèves et de leurs parents.
Réaffirmant son attachement à la paix et à la stabilité, la CONEPEECI invite les parents, les élèves et l’ensemble de la communauté éducative à faire preuve de lucidité et de responsabilité. Elle prévient qu’aucune tentative de perturbation des activités scolaires ne sera tolérée et annonce qu’elle usera de tous les moyens légaux, y compris judiciaires, pour faire répondre les auteurs de ces actes devant la loi.
« L’école ivoirienne est notre bien commun : personne n’a le droit d’y semer le désordre », conclut la Coordination.
Source : fratmat.info
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