Le vendredi 3 octobre 2025, l’Institut National Polytechnique Félix HOUPHOUËT-BOIGNY(INP-HB), à travers l’École Supérieure d’Industrie (ESI), a accueilli, la cérémonie de clôture du Projet CFIT-III (China Funds-in-Trust – Phase III) en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Prof. Adama Diawara, du ministre Souleymane Diarrassouba, ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, et du représentant du Représentant Résident de l’UNESCO en Côte d’Ivoire, M. Jean BOSCO KI, Chef Adjoint du Bureau de l’UNESCO à Abidjan.
Ce projet vise à renforcer durablement les systèmes d’enseignement supérieur technique et professionnel en Afrique, en mettant l’accent sur l’innovation pédagogique, l’adéquation formation-emploi et l’inclusion des jeunes filles.
L’École Supérieure d’Industrie (ESI) de l’INP-HB et l’Unité de Formation et Recherche (UFR) en Sciences des Structures de la Matière et Technologie (SSMT) de l’Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY sont les deux institutions concernées par ce projet avec des rôles spécifiques dédiés à chacune d’elle.
L’ESI a assuré l’adaptation des formations aux besoins industriels et technologiques, tandis que l’UFR-SSMT a modernisé les curricula scientifiques et renforcé l’insertion professionnelle des diplômés. Ces structures se sont imposées comme de véritables laboratoires d’expérimentation et de diffusion des acquis du projet.
Le Directeur général de l’INP-HB, Dr Moussa DIABY, a salué trois années d’expériences fructueuses marquées par des réformes pédagogiques, le renforcement des infrastructures, la promotion de l’insertion professionnelle et la valorisation du genre dans les filières scientifiques et techniques.
Pour sa part, le président de l’Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Pr Ballo ZIE, a insisté sur l’impact direct du projet sur l’employabilité des diplômés, avec un taux d’insertion avoisinant 65 % dès la première année, plaidant pour une extension de ces acquis à d’autres disciplines.
Au nom du Représentant Résident de l’UNESCO en Côte d’Ivoire, M. Jean BOSCO KI, Chef Adjoint du Bureau de l’UNESCO à Abidjan, a rappelé l’engagement de l’organisation en faveur d’un enseignement supérieur de qualité et d’une meilleure insertion des diplômés. Il a souligné les avancées du CFIT-III, notamment l’adaptation des formations aux besoins du marché de l’emploi, le développement d’outils numériques de suivi, le renforcement institutionnel et la promotion des filières techniques, en particulier auprès des jeunes filles. Plus de mille étudiants en ont déjà bénéficié et les résultats révèlent une amélioration notable de l’employabilité.
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Pr Adama DIAWARA, a pour sa part mis en avant le caractère tripartite de la coopération (Chine – Côte d’Ivoire – UNESCO). Il a retenu deux acquis majeurs : la révision des curricula scientifiques et technologiques alignés sur les besoins du marché de l’emploi et la promotion de l’entrepreneuriat étudiant grâce aux Fab Labs.
Le coordinateur du projet, M. Zié Daouda KONE, a, lors de la présentation des acquis du projet, précisé que plus de 1 800 étudiants ont bénéficié d’un renforcement de compétences, appuyé par des enseignants et des outils numériques innovants. L’une des bénéficiaires, Mlle Koffi N’da Anne Anaïs, élève-ingénieure à l’ESI, a témoigné de son expérience personnelle en présentant une boîte de suivi médical connectée, conçue pour répondre aux besoins des zones rurales.
La cérémonie s’est clôturée par la remise officielle du rapport final au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, symbolisant la reconnaissance institutionnelle des acquis du CFIT-III et l’engagement collectif à les consolider afin de renforcer durablement l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire.
Source : enseignement.superieur.ci
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