La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) organise la 13e édition de la CGECI Academy 2025, qui se tient les 29 et 30 septembre 2025 au Sofitel Hôtel Ivoire. Cette année, le thème central est « Souveraineté économique, le temps de l’action », mettant en lumière l’importance de l’innovation pour le développement du pays.
Lors de la première journée de cette CGECI Academy 2025, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Professeur Adama Diawara, a participé à un panel sur la souveraineté technologique.
À cette occasion, le ministre a souligné que, bien que la recherche menée dans les universités et les structures de recherche en Côte d’Ivoire soit souvent valorisée académiquement, il existe un déficit de valorisation économique. Ce problème, selon lui, est en grande partie dû à un manque de lien entre le monde académique et le secteur industriel.
Il a noté que depuis l’arrivée du président Alassane Ouattara, des mesures ont été mises en place pour remédier à cette situation, avec un objectif clair : permettre à la recherche scientifique de jouer un rôle crucial dans la résolution des défis de développement du pays, tout en répondant aux besoins du secteur privé.
« Depuis l’arrivée du président Alassane Ouattara au pouvoir, nous essayons de pallier ce problème. Nous faisons en sorte que la recherche scientifique joue sa partition, car il y a une mission essentielle qui nous a été confiée : répondre de façon concrète aux problèmes de développement qui se posent au pays, afin de satisfaire les besoins exprimés par le secteur privé industriel », a-t-il déclaré.
De plus, il a mentionné que plusieurs mécanismes ont été instaurés pour encourager cette collaboration. Il s’agit, entre autres, d’une plateforme numérique qui sera bientôt disponible pour le secteur productif, permettant aux entreprises d’exprimer leurs besoins en matière de recherche et d’innovation. Cette initiative vise à établir un dialogue direct entre chercheurs et industriels, facilitant ainsi le développement de projets de recherche appliquée.
Parmi les autres mécanismes, le ministre a évoqué l’introduction du prix national pour l’innovation, du Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI), destiné à inciter les chercheurs à valoriser économiquement leurs travaux. Ce prix vise à stimuler l’innovation technologique et à récompenser les projets à fort potentiel économique.
Au niveau de l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INPHB), un réseau de fablabs thématiques a été développé, favorisant la collaboration entre étudiants, chercheurs et entrepreneurs. Ces espaces de prototypage, tels que les fablabs agrotech, tech et chimie, permettent de concrétiser des innovations endogènes.
Enfin, la mise en place de pôles de compétences et d’innovation vise à structurer davantage le paysage de la recherche en Côte d’Ivoire.
Source : enseignement.superieur.ci
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