« L’objectif est de reconnaître et valoriser les compétences qui sont acquises par les jeunes apprentis dans les ateliers. » A confié Tuo Nangalourou, directeur de l’Apprentissage et de l’Insertion Professionnelle du ministère de l’Enseignement Technique de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage lors du lancement des examens du CQM (Certificat de Qualification aux Métiers) 2025.
Le lancement s’est tenu ce lundi 15 septembre 2025 au Centre Multisectoriel de Formation Professionnelle Mohammed VI de
Yopougon. Et ce, en présence des ministres N’Guessan Koffi de l’Enseignement Technique de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage et de Souleymane Diarrassouba ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME.
Le ministre Souleymane Diarrassouba, a exprimé sa joie au ministre N’Guessan Koffi pour cette reforme qui permet aux artisans d’avoir un
certificat pouvant valoriser leurs acquis et compétences. Loin d’être une tradition, ce diplôme lui confère désormais un statut
professionnel.
Selon le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, l’artisanat est un moteur économique qui occupe 30% de la
population active et représente plus de 19,5% du produit intérieur brut de l’économie ivoirienne. L’hôte du jour a fait remarquer que lorsque
l’État de Côte d’Ivoire initie une telle réforme, c’est pour impacter la vie des artisans de Côte d’Ivoire, leur ouvrir des perspectives
prometteuses et heureuses.
« Les artisans ne sont pas dans un secteur de débrouillardise, ils sont dans un secteur qui est reconnu par l’État, ce sont des micro
entreprises, des petites entreprises. Parce que l’artisanat est le soubassement, le socle des petites et moyennes entreprises » a justifié
Souleymane Diarrassouba.
A sa suite, le ministre N’Guessan Koffi voit le rêve d’un enseignement professionnel se réaliser. « Notre ambition de reconnaître les
compétences des artisans, de apprentis pour certains, et de faire en sorte que, nantis de ce diplôme, certains puissent reprendre la
formation initiale à travers les lycées professionnels. » A souhaité l’ancien directeur général de l’Institut National Polytechnique Félix
Houphouët-Boigny de Yamoussoukro. Il ajouté que ce diplôme permettra aux candidats de quitter le secteur informel pour intégrer
un secteur plus structuré et faire en sorte que leurs compétences soient reconnues.
Ils ont entre 05, 10 et plus de 20 ans d’expérience dans leurs domaines de prédilection. Pour certains c’est la couture, la broderie, la peinture et pour d’autres la menuiserie. Ils sont repartis dans 36 centres de composition sur toute l’étendue du territoire national. Sur les 245 métiers dont dispose la chambre des métiers de Côte d’Ivoire, ce sont 33 métiers qui ont été sélectionnés pour cette toute première session 2025. Ces candidats sont déterminés à décrocher ce certificat pour être reconnus et avoir plus de marchés.
Source : jdmagazinetv.net
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