Le Programme national de santé mentale (PNSM) a organisé un atelier de renforcement des capacités des prestataires du dispositif d’assistance psychosociale en ligne, afin d’améliorer la qualité, l’efficacité et la cohérence des interventions à distance.
Financée par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), cette formation organisée avec l’appui du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle visait notamment à améliorer la gestion des situations complexes ou urgentes, telles que les pensées suicidaires, les violences basées sur le genre, ou les troubles anxieux et dépressifs sévères.
Lors de la cérémonie de clôture, vendredi 22 août à Abidjan, les participants ont exprimé leur satisfaction quant au contenu de cette formation interactive.
« Nous avons reçu une formation de qualité, dispensée en grande partie par des psychologues stagiaires, qui nous a immergés dans l’univers de la santé mentale. Cet atelier a aussi servi de plateforme collaborative avec les autres centres d’appels. Nous avons appris à nous connaître et à partager nos expériences », s’est réjouie Gnamien Juliette, cheffe du service du 143, ligne verte du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle.
Présidant la clôture, l’inspecteur général de la santé, Dr Kpaho Bernard, a félicité le PNSM – dirigé par le professeur Koua Médard – pour cette initiative qui « contribue à améliorer la prise en charge des personnes souffrant de troubles mentaux ».
Le directeur coordonnateur du PNSM a quant à lui salué l’assiduité des participants durant les cinq jours de formation, dont l’objectif est de réduire les vulnérabilités psychologiques au sein de la population.
« Aujourd’hui, transmettre des compétences en soutien et en écoute psychologique permet d’apaiser les difficultés des personnes. Grâce à ce dispositif gratuit et innovant – le 143 – les personnes en détresse se sentent écoutées. », a affirmé Pr Koua.
En Côte d’Ivoire, les enjeux liés à la santé mentale sont de plus en plus reconnus comme une priorité de santé publique, en raison de la prévalence croissante des troubles psychologiques, du stress social, des violences basées sur le genre, des crises économiques et humanitaires, ainsi que des transformations rapides de la société.
Source : AIP
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