Accueil Nationale Côte d’Ivoire / Le FONSTI accorde 178,5 millions de FCFA à l’université de Daloa pour quatre projets de recherche à impact communautaire
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Côte d’Ivoire / Le FONSTI accorde 178,5 millions de FCFA à l’université de Daloa pour quatre projets de recherche à impact communautaire

Le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI) va allouer 178,56 millions de F CFA au financement de quatre projets de recherche à l’Université Jean Lorougnon Guédé (UJILoG) de Daloa, a appris l’AIP, jeudi 13 mars 2025, lors d’une cérémonie de présentation de ces projets.

Ces projets ont été sélectionnés à l’issue d’un appel à projets lancé en mai 2024 par le FONSTI, à l’attention des universités et grandes écoles publiques du pays sous tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

« Sur 12 projets retenus à l’échelle nationale, notre université a obtenu quatre », s’est félicitée la présidente de l’UJILoG, Prof. Adohi Krou Viviane, évoquant un « coup de maître » qui va rehausser l’image de l’institution.

L’un des projets vise à produire un biofertilisant écologique à base de mycorhizes (associations entre un champignon et une plante) pour l’amélioration de la productivité agricole. Un autre a pour objectif la réhabilitation d’anciens sites d’orpaillage clandestin par le développement de modèles de production agricole s’y adaptant.

Un troisième porte sur la fabrication d’un phytomédicament (médicament à base de plantes et d’huiles essentielles) pour le traitement de l’hémorroïde à partir des savoirs des tradithérapeutes. Enfin, le dernier ambitionne de proposer une solution de recyclage des déchets organiques des ménages pour la production d’insectes larvaires destinés à l’alimentation des volailles dont les fientes seront récupérées pour fertiliser le sol.

Ces quatre projets proposent des réponses « concrètes » à des problématiques locales et nationales liées à des Objectifs de développement durable (ODD) tels que définis par les Nations Unies, notamment la santé, l’agriculture et la sécurité alimentaire ainsi que l’environnement, a souligné Prof. Adohi.

Il s’agit de projets de recherche-action ou recherche développement qui « permettront à l’université de vulgariser et de valoriser ses résultats de recherche sous la forme de brevets susceptibles d’apporter de la valeur ajoutée en matière d’innovation technologique », a-t-elle poursuivi.

Depuis son entrée en fonction le 22 juin 2023, la présidente de l’UJLoG nourrit l’ambition de faire de cette université un acteur « majeur » du développement local et un modèle d’institution d’enseignement supérieur dans la sous-région.

La recherche scientifique au service du développement local constitue, pour elle, un moyen privilégié d’atteindre cet objectif.

 

 

Source : AIP

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