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Burkina Faso / Contribution du privé à la prise en charge des EDI : Sujet au cœur de discussions sans tabous à Kaya

Principal pôle de convergence des déplacements de population dans le Centre-nord depuis le début de la crise sécuritaire, Kaya a revêtu le costume de bastillon de la résistance et de la résilience sécuritaires et éducatives. Alors que les alternatives dans la prise en charge des élèves déplacés internes (EDI) sont portées par l’Etat et ses partenaires jusque-là, les faîtières de l’enseignement privé, conviées dans les bassins de Ouagadougou, Bobo et Kaya, n’ont pas tari de propositions pour marquer leur adhésion à la prise en charge des EDI dans les structures éducatives de leur ressort.

Autour du Secrétaire Général de la région du Centre-Nord, Inoussa Kaboré, responsables de structures centrales, représentants des faîtières de l’enseignement privé, des ONG et associations, ont eu des échanges francs et directs. Le sentiment général exprimé par les acteurs du privé, est de ne pas se sentir suffisamment impliqués dans la prise en charge des EDI.

Dans le contenu, la subvention de l’Etat pour l’inscription des EDI au privé, différentes formules pour les cours d’appui à leur profit, l’appui à l’accroissement des capacités d’accueil des établissements privés et l’éventualité très souhaitée de signature de conventions entre l’’Etat et les faîtières du privé, ont dominé les discussions, houleuses par moment.

Sur ces questions, madame la Secrétaire technique de l’Education en situation d’urgence, Germaine Kaboré/Tenkodogo, a reconnu légitimes, les frustrations du privé tout en assurant que dans la mesure du possible, ces contributions seront étudiées. Elle a surtout recentré les débats sur le contexte d’urgence qui veut qu’on priorise les actions répondant aux besoins immédiats en attendant que la réflexion se poursuive sur les options plus structurées. L’accroissement des capacités d’accueil au privé pourra commencer par l’optimisation des places existantes et la réalisation d’Espaces temporaires d’apprentissage dans les établissements, selon elle.

Dans tous les cas, « C’est un impératif régalien pour l’Etat d’assurer le retour sécurisé à l’école de milliers d’enfants déscolarisés à la suite des menaces des groupes armés terroristes qui écument nos villes et campagnes », a souligné monsieur Inoussa Kaboré. Les conclusions de ces journées de réflexion seront livrées à l’issue de la session du bassin de Ouagadougou, les 28 et 29 août prochains.

 

Source : MENA Burkina Faso

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